Clara Campoamor : portrait de cette féministe

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Dans le milieu politique des années 1930, Clara Campoamor s’est installée comme une véritable protectrice et défenseur des droits de la femme. Elle a mené un combat acharné et héroïque face à la classe dirigeante de l’époque qui s’opposait à tout égard à une égalité homme et femme. Découvrez dans cet article, l’histoire poignante de cette femme dont l’histoire se souviendra toujours du nom.

Naissance et début de vie

Clara Campoamor est une née dans la capitale espagnole vers la fin du XIXe siècle. Plus précisément le 12 février 1888. Sa famille appartient à la classe ouvrière et très tôt la jeune fille, à l’âge de 13 ans, se lance dans la couture. Néanmoins, animée par la volonté de se faire instruire, elle suit en parallèle des études, mais à temps partiel.

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Malgré ses occupations professionnelles engendrées par la couture, la jeune femme parvient à s’inscrire à l’université de Madrid après avoir passé avec succès l’examen d’entrée à la faculté de droit. À noter qu’à l’époque, atteindre ce niveau était une véritable prouesse pour une personne de sexe féminin. Néanmoins, la jeune fille n’a pas baissé les bras, et a continué à étudier aussi longtemps qu’elle put.

À l’âge de 21 ans, elle décroche son premier poste au sein de la fonction publique en officiant au bureau de poste de saint Sébastien, une ville située au nord de l’Espagne. Cinq ans, plus tard, Clara Campoamor devient professeur de dactylographie dans sa ville natale. Déjà à ce moment, la jeune femme de 26 ans commençait à développer une certaine appétence à la politique.

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Début en politique

En plus de son emploi d’enseignante de dactylographie, la jeune femme se lance dans la presse et travail pour un journal progressiste. Tout au long de la décennie qui a suivi cette époque, Clara Campoamor a exercé plusieurs professions en plus de ses études à l’université. Elle est même devenue dactylo pour le gouvernement espagnol. À la fin de cette décennie, elle réussit à obtenir son diplôme en droit et commence sa véritable carrière professionnelle de cœur.

Avec son nouveau statut, Clara Campoamor s’invite progressivement dans les débats de l’élite espagnole. Elle porte certaines affaires relatives à son domaine professionnel au sein des discussions publiques. En effet, Clara Campoamor s’est spécialisée dans les affaires touchant les femmes dans la société. Grâce à sa détermination, elle contribue à a mise en place d’une institution non gouvernementale appelée fédération internationale des femmes juristes.

Campoamor portrait de cette féministe

Si les femmes sont au cœur de son combat dans la société humaine, Clara Campoamor a également une pensée pour les enfants. En 1927, suite à une campagne qu’elle a menée avec succès, la législation portant sur le travail des enfants a connu quelques améliorations.

Action en faveur du droit de vote des femmes

Si les dispositions législatives en vigueur au moment de son ascension dans la vie politique ne lui permettent pas de briguer un siège à l’assemblée constituante, Clara Campoamor n’aura pas attendu longtemps pour se faire élire dès que la loi a permis aux femmes de se présenter.

Le premier octobre 1931, seulement quelques mois après son élection à l’assemblée constituante, la majestueuse politicienne de 57 ans, redore le blouson d’une défenseuse du droit de vote de la femme et s’adresse à ses pairs. Ce qui fit d’elle, la toute première femme de l’histoire de cette assemblée, à prendre la parole pour exprimer ses souhaits.

Seulement, à cette époque, il a fallu du courage pour cette juriste pour qu’elle continue son combat en l’honneur des femmes. En effet, l’opposition, conservatiste, les dirigeants catholiques, les politiciens de gauche et même la femme qui est élue avec elle à l’assemblée constituante, se sont rapidement dressé contre son ambition pour l’octroi du droit de vote aux femmes. Face à ce mur qui se lève contre la politicienne et contre toute attente, son parti l’abandonne rapidement en s’opposant lui aussi au droit de vote pour les femmes. Clara Campoamor était la seule voix qui résonnait en faveur des femmes parmi les milliers qui étaient habileté à le faire. Venues à ce stade, plusieurs personnes auraient sonné la clochette de l’abandon, mais cette politicienne à continuer dans sa lancée.

Un mouvement féministe se lève très rapidement pour lui venir en soutien face à ce grand monde qui l’oppresse. Finalement, Clara Campoamor et ses nouveaux alliés réussissent à obtenir gain de cause : le droit de vote des femmes a été instauré dans la constitution espagnole. Et pas que le droit de vote, désormais les hommes et les femmes étaient considérés comme égaux au vu de la loi.